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Illustration de style bande dessinée. Dans une bulle de dialogue, un texte écrit en lettres capitales dit : « Je travaille avec des personnes handicapées, comment faire pour ne pas être validiste ? ». En dessous, on voit une personne dessinée avec des cheveux mi-longs et une frange, la bouche ouverte comme si elle parlait. Le fond est une texture beige rosée.

Se former au handicap ≠ se former au validisme

En France, beaucoup pensent qu’une « formation au handicap » suffit pour agir correctement auprès des personnes handicapées. On apprend alors les besoins techniques (fauteuils roulants, Langue des Signes, soutiens psychologiques, droit du travail adapté…), sans forcément questionner les représentations qui sous-tendent notre regard. Pourtant le validisme est une oppression à part entière : c’est « l’ensemble des discriminations systémiques subies par les personnes handicapé

Laetitia Rebord

il y a 2 jours6 min de lecture

personne handicapée assise dans un fauteuil roulant, levant le poing en signe de protestation. Elle porte un chapeau, des lunettes noires et un t-shirt où est écrit « Piss on pity ». À gauche, en grandes lettres colorées, le texte « Pas de charité, on veut des droits ». En dessous, une légende plus petite indique « Pourquoi des handis critiquent le Téléthon ? ».

Remballe ta charité : pourquoi le Téléthon doit cesser

@lavieacroquer Oui, le Téléthon me révolte toujours. Ce « spectacle misérabiliste » ne fait que renforcer une oppression systémique : « Pendant 30h non-stop, le Téléthon offre une vision misérabiliste du handicap… Un vrai show validiste ». Enfant handicapée, j’étais considérée comme la « pauvre mascotte malade » , exhibée pour faire « pleurer et pleuvoir l’argent ». Chaque édition télévisée ne montrait jamais un enfant heureux, mais toujours la tragédie de vie : « tout éta

Laetitia Rebord

3 déc.4 min de lecture

Groupe de 14 personnes diverses debout ou assises. Plusieurs d’entre elles utilisent des dispositifs d’assistance : fauteuils roulants, prothèses de bras ou de jambes, ou un déambulateur. Les personnes sont habillées de façon décontractée et affichent des expressions calmes ou souriantes. Elles sont disposées en deux rangées et montrent une attitude inclusive et solidaire, certaines posant une main sur l’épaule d’une autre. L’illustration met en valeur la diversité des corps et des mobilités.

Être valide n’est qu’un privilège au mieux temporaire : pourquoi vous avez tout intérêt à rejoindre nos luttes maintenant

Chaque année, le 3 décembre, la Journée internationale des personnes handicapées nous rappelle l’importance de construire une société plus accessible et solidaire. En France, environ 14 % des adultes – soit 7,6 millions de personnes – vivent avec un handicap ou une perte d’autonomie. Selon les critères retenus, ce chiffre peut même atteindre jusqu’à 12 millions de personnes, près d’un Français sur cinq . Le handicap n’est donc pas un phénomène marginal, il concerne une part s

Laetitia Rebord

2 déc.9 min de lecture

Femme noire en fauteuil roulant, entourée de bulles de texte contenant des mots comme « infirme », « souffrant », « incapable », « héros ». En bas à gauche, un arbre stylisé pousse à partir d’un livre ouvert, ses branches formées de lettres en alphabet devanagari, symbolisant la force et les racines du langage. Le fond est dégradé rose et jaune pâle.

Faire taire le validisme, un mot à la fois

Le validisme imprègne insidieusement notre langue quotidienne. Comme pour le sexisme ou le racisme, notre langage véhicule des réflexes et expressions hérités d’un système inégalitaire . Ces mots et métaphores, si banals qu’on n’y prête souvent pas attention, ne sont pas sans conséquences. D’une part, ils blessent et dévalorisent les personnes en situation de handicap exposées à ces discours, alimentant le doute de soi et la haine intérieure . D’autre part, en les banalis

Laetitia Rebord

23 nov.12 min de lecture